Des mutualistes en quête d'histoire et de nature

Le rendez-vous de ce jeudi 10 mai 2012 à 14h poursuivait deux buts, la visite de la Maison des Kerhorres, l’ancienne ferme de la famille Letty et la biodiversité dans le Bois de Keroumen dans un esprit mutualiste.

Le groupe d’une vingtaine de personnes prenait le sentier lumineux de l’Histoire…

Mais voilà, quelle histoire ! Le temps était de la partie des amphibiens. Et tant et si bien que :

- Allo ! A l’eau ! Allo ! A l’eau ! Les appels répétés au soleil restèrent vains.

Pourtant le groupe Préviadès Bien-être voulait pour ses débuts bien naître. C’était la deuxième sortie du groupe qui souhaite que s’épanouissent les valeurs de la solidarité. Ces mutualistes veulent que perdure un certain un art de vivre : marcher positivement en observant la biodiversité, découvrir pendant les loisirs, se retrouver pour échanger et toujours apprendre.

A la Maison des Kerhorres, alors que pour l’extérieur les animateurs de Bretagne Vivante Jean-Pierre Le Gall et Jean-Noël L’Eost projetaient une autre sortie non amphibiens, à l’intérieur les pièces de l’écomusée allaient répondre à leur attente.
C’était avec beaucoup d’amertume car voir le Nombril de Vénus monter en graines, les frondes des fougères se développer sur le sol détrempé, ou encore les aubépines en fleurs sont de l’éphémère. Dame nature portera une autre robe.

Jean-René Poulmarc’h, avec un grand H comme Historien local et Christian Morvan, président, réchauffaient de leurs propos des faits d’époques épiques.

Tant et si bien que de la première salle montaient les odeurs de l’entraide des paysans, dans la seconde il fut plus question de la solidarité des gens de mer.

La Maison des Kerhorres unit par bonheur Le Relecq paysan, au Kerhorre pêcheur dans une vie locale plutôt animée. Une chose est sûre, le groupe a trouvé dans l’histoire les fondamentaux du mutualisme.

A 17h 30, le pot de l’amitié se déroula dans la pièce à vivre de la ferme du Grand Kerhorre où bien des familles authentiques rompirent le pain nourricier.

 compte-rendu: Jean-Noël L'Eost